Publié dans Société

Ecole des sœurs à Mandroseza
 - Une fuite de gaz provoque un malaise de masse

Publié le vendredi, 18 octobre 2024
Ecole des sœurs à Mandroseza
 - Une fuite de gaz provoque un malaise de masse Photo d’illustration (photo facebook)


Scène de panique dans une école privée tenue par les bonnes sœurs à Mandroseza, en milieu de matinée, hier. De jeunes élèves âgés entre 12 et 16 ans ont, à un moment donné, souffert des symptômes étranges d'un malaise qui les a  étourdis, si certains d'entre eux n'étaient au bord d'une syncope, du moins selon une source ! Au total, 10 jeunes se trouvaient ainsi en proie à cet étrange malaise ! Du coup, certaines informations ont arbitrairement argué, du moins à travers des canaux d'information de l'informel tels que les réseaux sociaux, que ces pauvres élèves dudit établissement d'obédience catholique, se seraient entré en crise de la possession dite de "l'ambalavelona".
Or, un recoupement sur l'affaire privilégie plutôt la thèse d'un malaise collectif lié probablement à une fuite de gaz ! "D'ailleurs, les patients auraient affirmé avoir inhalé, malgré eux, l'odeur tenace de gaz jusqu'à ce qu'à les rendre malades", confie une source.  En attendant que l'enquête en cours, ne le confirme, les victimes seraient hors de danger, et ce, après les soins médicaux prodigués.
Cette affaire n'est pas sans rappeler celle qui a touché cette fois-ci des élèves d'une salle de classe du lycée Saint-Michel à Itaosy, il y a quelques semaines de cela. A l'époque, des sources ont également cru qu'une vingtaine d'élèves, ayant alors subitement perdu connaissance, les uns après les autres, non sans qu'ils n'aient hurlé, étaient aussi victimes de l'ambalavelona ! Ce qui a fait sortir la Gendarmerie du silence, s'exprimant ainsi que ces jeunes étaient à la fois sous le coup d'une vive émotion, d'un coup de chaleur et d'une déshydratation après l'épreuve de gymnastique. Néanmoins, l'évènement a entrainé la fermeture temporaire du lycée, durant les deux jours qui ont suivi. Curieusement, les responsables du lycée, ne s'étaient toujours pas exprimés sur l'affaire, jusque-là.


Franck R.

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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